L'année précédente avait déjà été riche en émotions mais cette fois-ci c'était bien plus que ça, et je ne saurai même pas expliquer pourquoi. Au contraire, compte tenu des nombreux problèmes techniques que le festival a rencontré, j'aurais même plutôt eu tendance à penser que cette édition serait un échec, et pourtant... C'était trois jours (cinq pour les bénévoles) de folie, rythmés par des concerts de malade, sous le soleil, dans la bonne humeur et surtout dans l'amour.
Cette année plus que jamais les festivaliers ont été adorables envers nous, alors merci à eux pour leurs encouragements et leur reconnaissance. L'hommage aux bénévoles restera d'ailleurs un grand moment pour moi, d'abord parce qu'il a suivi le concert de Louise Attaque, parce qu'on a célébré la victoire de la France face à l'Irlande avec I will survive, mais surtout parce que comme chaque année, il s'agissait d'une des dernières occasions de profiter tous ensemble de l'ambiance de Solidays.
Contrairement à l'année dernière, cette fois-ci mes potes et moi avons eu énormément de chance car nos horaires de travail (10h - 13h et 17h - 21h le vendredi, 11h - 14h le samedi et 7h - 11h le dimanche) nous ont malgré tout permis d'assister à tous les concerts qui nous intéressaient. Même si je me rends compte que finalement, ce que je retiens de Solidays ce ne sont pas seulement les concerts mais l'ambiance en général, j'ai vraiment l'impression d'avoir pu profiter au maximum de mon festival. La soirée bénévoles a permis de bien clôturer cette édition, avec un concert privé de Naâman. C'est un artiste que je suis depuis maintenant quatre ans, que j'ai vu évoluer, et même si j'avais déjà été le voir en octobre 2014, ce concert privé était pour moi une consécration.
Après tout ça, le retour a la réalité est extrêmement difficile. J'ai beaucoup de mal à digérer les "à l'année prochaine" avec certains de mes potes, après avoir vécu cinq jours comme une grande famille, mais heureusement certains souvenirs m'aident à surmonter mon "soliblues", comme cette vidéo que je vous invite à visionner en cliquant sur l'image ci-dessus.
Much love,
Aelhys